Fish behaviour from fishers’ knowledge: the case study of tropical tuna around drifting fish aggregating devices (DFADs)

Purse-seining for tropical tuna is one of the most technologically advanced fisheries in the world. The purpose of this study was to apply local ecological knowledge (LEK) to assist in the planning of future in situ studies of fish behaviour around drifting fish aggregating devices (DFADs) by prioritizing research topics, thereby reducing the number of potential hypotheses to explore. Interviews of fishing masters of the purse-seine fleets working in the western Indian Ocean provided an alternate, independent, and previously unexplored source of behavioural information, specifically on the attraction, retention, and departure behaviours of tuna schools in relation to DFADs. Most fishing masters agreed that the maximum attraction distance of a DFAD is approximately 10 km and generally agreed to the following statements. Tuna form distinct schools under FADs, commonly segregated by species and size. The main reasons for the departure of tuna aggregations from FADs are changes in currents or FAD movements and location in relation to physical or oceanographic features. The number of actively monitored DFADs at sea in the western Indian Ocean was estimated at approximately 2100. Incorporating fishers into the planning and design stages of future research projects will facilitate collaborative and integrated approaches. Résumé : La pêche thonière tropicale à la senne coulissante est l’une des pêches commerciales les plus avancées technologiquement au monde. Le but de notre travail est d’utiliser les connaissances écologiques locales (« LEK ») pour aider à planifier les études futures in situ sur le comportement des poissons autour des dispositifs dérivants de concentration des poissons (« DFADs ») en établissant une priorité dans les sujets de recherche, réduisant ainsi le nombre potentiel d’hypothèses à explorer. Des entrevues avec les capitaines de pêche des flottes qui utilisent la senne coulissante dans l’ouest de l’Océan Indien fournit une source de remplacement indépendante et encore inexplorée de renseignements comportementaux, en particulier sur les comportements d’attirance, de rétention et de départ des bancs de thons en relation avec ces DFAD. La plupart des capitaines de pêche sont d’accord que la distance maximale d’attraction d’un DFAD est d’environ 10 km et ils conviennent généralement des propositions suivantes : les thons forment des bancs distincts sous les FAD, souvent séparés en fonction de l’espèce et de la taille; les raisons principales de l’abandon des FAD par les rassemblements de thons sont des changements dans les courants ou alors les déplacements et les positionnements des FAD par rapport aux caractéristiques physiques ou océaniques. Le nombre de DFAD qui sont suivis activement en mer dans l’ouest de l’Océan Indien est estimé à environ 2100 objets en dérive. L’implication des pêcheurs dans les phases de la planification et de la conception des futurs projets de recherche favorisera la collaboration et l’intégration. [Traduit par la Rédaction] Moreno et al.